Miss Canalblog... c'est moi ?
Je viens de découvrir que je suis parmi les six finalistes de "Mister et Miss canalblog". J'avais participé au concours pour rire, et voilà que bon, bref, c'est drôle. Pourquoi c'est drôle ? Parce que franchement, c'est probablement la seule chance de ma vie d'être un jour élue miss quelque chose, quoi... Tout ça grace à mes seins. Si si, mes seins, ce sont eux qui me représentent sur la page du concours. J'ai toujours su que je pouvais compter sur eux...
Si jamais vous voulez voter pour moi sachant qu'au final il n'y a rien de rien à gagner, alors allez sur cette page: http://www.canalblog.com/public/missmister
Voilà, sinon je vous remercie encore pour vos mots qui m'ont fait chaud là, oui, là exactement. Ce noël a eu un goût de larmes et ne me laissera pas de très bons souvenirs, même si paradoxalement, il a été aussi celui de retrouvailles tendres et chaleureuses, de bras de l'homme qui m'ont serré fort, très fort et de sourires d'enfants qui pour la dernière fois croyaient un peu au père noël...
J'espère que pour vous aussi ces quelques jours furent doux même si certains de vos commentaires m'ont laissé penser que je n'étais pas la seule à pleurer une âme perdue.
A vous toutes et tous, à miss M. tout particulièrement, des baisers, des baisers, des baisers...
Une pause
Je vais faire une pause. La trève des confiseurs, un tout petit peu avant l'heure. Vos mots m'ont touchée, m'ont bercée. J'ai senti ces mains légères sur mes épaules et le souffle de vos pensées.
Demain il sera temps de lui dire adieu, demain il sera temps de pleurer.
Et puis le lendemain, ce sera le réveillon, ô combien dérisoire... quoique finalement peut-être pas.
Je vous souhaite de belles soirées, un bon Noël pour celles et ceux qui l'aiment, juste un beau et long week-end pour les autres.
Cette année se termine bientôt. Avec elle s'achève un an de pensées rondes, loufoques et énervées. Un an de rencontres virtuelles ou non. Un an à lire vos commentaires, un an à les guetter, un an à me réjouir de vous avoir parfois fait rire.
Je vous dis merci, merci d'avoir souri, merci d'avoir aussi de temps en temps pleuré, merci d'avoir poussé avec moi des grands cris...
Je ne sais pas encore de quoi 2007 sera fait, j'y réfléchis, il y a des projets, pas tous aboutis, certains en préparation, d'autres en cours de finalisation, d'autres encore en rêve. Je ne vous annoncerai pas de transformation de ce blog, pas de publicité, pas de nouveautés en tous genre, mais malgré tout, des changements il y en aura.
Je reviens vite, une fois que le chagrin sera passé, une fois que ces drôles de fêtes se seront envolées.
A bientôt, amies et amis de la ronde...
PS: La photo n'a pas grand chose à voir avec tout ça, si ce n'est que j'aime l'idée d'accrocher des colliers de perle à des arbres et qu'après tout, un olivier bijouté, c'est un peu comme un sapin enguirlandé, non ? Et puis c'était l'été et j'aime bien, l'été...
Edit 23/12 à 23h46: Baisers tout particuliers à toi, miss M. Et puis aussi à Francette. Savoir que tu passes par ici, je ne sais comment te dire... ça me fait chaud. Et dieu sait que ce soir il fait froid...
Ces mots sont pour toi...
Il y a quelque temps, je vous expliquais que des événements douloureux m'empêchaient de venir ici. Un ami, un de l'enfance ou presque, avait disparu. Dans des circonstances que ne laissaient pas beaucoup de doutes sur l'issue. Et puis voilà, depuis hier, l'once d'espoir a fait place à l'horrible certitude. Je pense à toi, et puis à toi et aussi à toi et à ce tout petit toi.
"Les absents ont toujours tort", chantait Chédid qu'on a tant aimé...
Tout passe, tout casse, tout lasse, tout s'efface
T'aurais pu attendre que ton heure vienne
Hier soir, t'es parti sans nous dire au revoir
Je suis sûr que t'as fait ça pour voir
Si ça nous ferait de la peine
Tout seuls, tout seuls, tu nous laisses tout seuls
Sans une explication,
Un mot griffonné sur une feuille, une raison
KO, groggy, tu nous laisses ici
Avec cette foule de questions
Auxquelles, jamais, jamais, je crois, on ne répond
Ainsi va la vie, ceux qui restent ont toujours raison
Ainsi va la mort, les absents ont toujours tort...
T'imagines pas le nombre de mots qu'il y'a
Pour dire que t'es plus là
De conjugaisons à l'imparfait, au Passé
Souvenirs, souvenir, t'es plus qu'un souvenir
Une photo dans un tiroir
Un mal au coeur qui ne veut pas mourir dans ma mémoire
Ainsi va la vie, ceux qui restent ont toujours raison
Ainsi va la mort, les absents ont toujours tort...
Tout passe, tout casse, tout lasse, tout s'efface
T'aurais pu attendre que ton heure vienne
Ainsi va la vie, ceux qui restent ont toujours raison
Ainsi va la mort, les absents ont toujours tort...
Comme un lundi...
Bonne ou mauvaise nouvelle, je ne sais pas, mais en ce lundi, je suis remontée comme une horloge. Et je crois que je vais pousser mon grand cri. Je peux ? Dites, je peux pousser mon grand cri ?
Arrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Je sais, je sais, je deviens un peu casse bonbons à hurler ma colère comme ça un lundi sur deux, voire plus. D'autant que quand je vous aurai raconté la raison de mon énervement, vous allez vous dire que ben quoi, c'est pas la première fois et que je devrais commencer à lacher du lest. Oui... mais non, après tout, ralouiller de la sorte me fait un bien fou et c'est déjà ça, non ?
Donc, après cette digression beaucoup trop longue - je digresse de plus en plus, moi, non ? - voilà donc pourquoi je suis un peu grognon. Samedi, je regardais l'émission de Daphné Roulier sur le cinéma. Déjà, souvent, ça me gonfle un peu, parce qu'il ne se passe pas une fois sans qu'un des invités ne lui serve un couplet sur comment qu'elle est belle Daphné. Ok, elle est belle, d'accord, mais elle est surtout journaliste, est-ce qu'on peut passer à autre chose ? En même temps, vu que quand c'est pas ses seins qu'elle met sur la table c'est sur ses jambes que la caméra zoome avant, y'a des chances qu'elle cherche un tout petit peu le compliment, la dame. L'air de rien, hein, parce que Daphné Roulier, c'est la classe, c'est Canal, on est pas chez les beaufs non plus. Bref, encore une digression inutile d'autant que ce samedi je n'ai rien eu à redire à ce sujet, probablement parce que les invités étaient des invitéES.
Tout se passait donc bien, même très bien vu que sur le plateau étaient présentes Cameron Diaz et Kate Winslet, deux actrices qui ne sont tout de même pas souvent chez Drucker ou Cauet ou ailleurs. Et vu que j'adore regarder les pipoles à la télé surtout les pipoles des states, j'étais ma foi plutôt contente.
Quand à la fin, Daphné, experte en beauté, annonce à la magnifique Kate Winslet: "Les Anglais viennent de vous décerner le prix de la silhouette la plus sexy d'Angleterre. Est-ce que pour vous c'est une revanche contre les diktats de la beauté classique ?"
Daphné, Daphné, Daphné (à lire en imaginant mon air exaspéré, fatigué et blasé)... Tu te serais adressée à Marianne James, Marilou Berry ou autre gironde, j'aurais compris ta question. Mais là, c'était Kate Winslet, you ouh... En quoi, je te le demande, Daphné, le fait de dire que Kate Winslet est sexy est une revanche contre les diktats de la beauté classique ? Kate Winslet est certes légèrement plus charnue que Cameron Diaz. Elle a de la poitrine. Jusqu'ici, rien de trop exceptionnel vu que c'est une femme. Elle a probablement des hanches. En même temps, encore une fois, hein, c'est une femme. Mais de là à voir en elle un étendard contre le diktat de la minceur, non, je ne vois pas. Enfin chais pas, moi, un truc m'a peut être échappé, mais dans Titanic, genre, Kate Winslet n'était pas trop du genre obèse, si ?
Et puis quand bien même. Quand bien même Kate serait vraiment ronde. Est-ce que formuler la question ainsi n'est pas insultant ? Est-ce que si elle s'était adressé à Cameron Diaz, Daphné lui aurait demandé si un tel titre était une victoire pour tous les tas d'os d'Hollywood ?
Enfin bref, à priori, pour toi, Daphné, Kate Winslet est donc une grosse fille qui assume sa différence. Et les Anglais sont donc des mecs qui aiment les rondes. Hey, les rédactrices de Elle, y'a un sujet, là, ouais ouais ouais ! Je vois le titre d'ici: "Ces Anglais qui aiment les grosses: enquête sur un phénomène de société". Vous pourriez même nous ressortir des trucs comme quoi les rondes elles sont trop chaudes au lit en plus. Vendeur, ça les filles. Super vendeur.
Quoi qu'il en soit, Daphné, on a un gros, gros gros problème. Enfin, à bien y réfléchir, TU as un gros problème. TOI et quelques autres...
Y croire une dernière fois
Je sais qu'ils n'y croient plus. Enfin, je crois savoir qu'ils savent. J'en suis même sûre en fait. Ils ont annoncé il y a deux jours à leur baby-sitter, la fée Babou, qu'une méchante fille leur avait dit qu'IL n'existait pas, que les cadeaux au pied du sapin, c'étaient les parents qui les planquaient.
La fée Babou, que je soupçonne de croire encore un peu au père Noël - en même temps c'est normal quand on est une fée - leur a expliqué que c'était n'importe quoi et que cette fille était très très très méchante. Mais je connais mes loulous. Et le fait est qu'ils savent, maintenant. De toutes façons, ils étaient mûrs. Il ne manquait plus que quelqu'un de mal intentionné lache le morceau.
Déjà, il y a quelques jours, ma fille m'avait lancé: "Tu sais, j'ai bien réfléchi. Je pense que le Père Noël existe, mais par contre, les rennes qui volent, j'y crois pas". Son frère avait renchéri: "Oui, en fait, tu vois, le Père Noël, il existe, mais il est pas magique. Il est comme nous, quoi. Sauf que son métier, c'est Père Noël".
J'avais aquiescé, trouvant qu'après tout cet atterrissage en douceur sur la planète des grands leur épargnait le grand choc que peut provoquer la découverte violente de la réalité. Surtout qu'à l'origine du gros mensonge, il y a moi, leur maman, censée dire toujours la vérité...
Mais là, je sais qu'ils savent. Et pourtant, ils ne me disent rien. Comme si finalement ils avaient décidé implicitement qu'on allait tous encore y croire une dernière fois. Et moi, je laisse le secret éventé en suspens, parce que je sais que dans quelques mois, de toutes façons, ils auront l'âge de raison. Alors je me dis qu'on a bien le droit à ces quelques jours de rab, non ?
Jaaaaaaaaaames...
Je sens que je vais finir par passer pour une érotomane patentée, mais je ne résiste pas à l'envie malgré tout de vous parler de ma dernière émotion cinématographique.
Samedi soir dernier, je suis allée voir "Casino Royale". Et je dois avouer que... wouahou. Bon, on va passer très vite sur l'histoire à laquelle on ne comprend pas forcément grand chose comme à chaque fois qu'on regarde un James Bond, sur les cascades qui font tout de même pas mal peur - mention spéciale à la poursuite du début qui fait des guilis au zizi rapport au fait que ça se passe sur une grue à des centaines de mètres du sol - et sur les deux bombasses qui font tomber James.
Bon, d'accoooooord, je ne vais pas faire fuir les deux ou trois hommes fidèles et hétéros ni les filles fidèles et homos qui me font l'honneur de venir par ici, donc je vais parler un tout petit peu de ces deux bombasses. Il y a la première, Caterina Murino, italienne qui n'a rien mais alors rien à envier à Monica et qui a également fait des gilis au zizi de l'homme, à mon avis. Dans le genre brune incendiaire mais en même temps fragile, on fait pas mieux. Et puis il y a Eva Green, que l'homme n'a pas forcément trouvée très excitante, malgré "sa p... de paire de seins" - l'homme est un poète, je vous le dis - mais qui est confondante de classe.
Bon, bref, les filles du James sont canons.
Mais vous vous doutez bien que ce ne sont pas elles qui m'ont émotionnée...
N'y allons pas par quatre chemins, une scène de quelques secondes justifie à elle seule le déplacement et les 10 euros que vous lacherez ce soir là. Je veux parler de la sortie de l'eau de Craig. Daniel Craig. Croyez moi, vous oublierez immédiatement Pierce, Roger, et même Sean - désolée, Sean, pourtant t'as la classe mais là tu fais pas tout à fait le poids. Daniel, il a les muscles qu'il faut là ou il faut - ah bon, ce n'est pas un muscle ? Alors en tous cas là aussi, sous son petit maillot bleu comme ses yeux, il a ce qu'il faut, là... bref - et il sort de l'eau comme Ursula en son temps. Et cette petite touche d'humour dont il faitpreuve dans sa façon d'onduler comme une pin-up tout en ne perdant rien de rien de sa virilité, moi je dis donc... wouahou.
Daniel Bond, t'es aussi bandant que Kiefer Bauer, et là je suis pas sûre que tu t'en rendes compte, mais c'est un sacré compliment. Et pour en revenir à notre conversation d'hier à moi et mes copines, t'es l'exemple même du bad guy qui en vrai de vrai est sacrément good.
En gros, Daniel, t'as un fort potentiel, quoi.
The bad guy
Après avoir lu vos commentaires sur mon petit déjeuner avec Jean-Louis et après avoir vu - encore - un épisode de cette horriblement addictive série américaine qu'est Greys anatomy, je me pose cette question: pour quoi les "bad guys" nous font-ils craquer ?
Non parce que bon, vous êtes unanimes, Jean-Louis M est un sale type arrogant, imbuvable, rustre et probablement extrèmement infidèle. Mais vous êtes également unanimes, il est à tomber, avec ses yeux lagon, sa voix qui sent le sexe et ses cheveux sales.
Pourquoi ? Pourquoi c'est toujours la même histoire ?
Pourquoi le Docteur Shepperd - désolée pour ceusses et celles qui ne savent toujours pas qui est Mc Dreamy alias Docteur Mamour, je ne peux rien pour vous ou plutôt si, allez à la Fnac, la première saison est en vente - nous plait-il autant alors qu'il est évident que c'est lui aussi un sale type ? Pas comme l'autre Auvergnat, non, piiiiiiire, même. Oui, pire parce qu'il a la perversité d'avoir l'air gentil !
Pourquoi faut-il atteindre un âge canonique pour enfin admettre qu'il est possible d'aimer sans souffrir ?
Pourquoi même cette cruche de Candy hésite entre the dark Terry et le doux Antony ?
Enfin, en même temps, il faut reconnaitre qu'Antony était sacrément chiant, non ? En plus, il n'était jamais là, toujours en haut de sa colline, à jouer du bignou pendant que cette pauvre Candy n'en finissait par d'avoir des malheurs... Finalement, de Terry ou d'Anthony, je me demande lequel était le vrai bad guy.
Quand on y pense, c'est toujours la même histoire. Prenez Rhett Buttler. Ce soit-disant grand salaud devant l'éternel n'hésite pas une seconde à épouser Scarlett. Pendant ce temps là, en revanche, l'autre chiffe molle d'Ashley - officiellement le good guy - qui est infichu de réaliser que c'est Amy qu'il aime et pas cette peste de Scarlett, laisse cette dernière se consummer d'amour pour lui. Preuve qu'il faut faire très attention, le méchant n'est pas toujours celui qu'on croit. Parfois il a des habits de gentil. On en revient à ce cher docteur Shepperd et la boucle est bouclée...
Bref, je suis un peu confuse, là. En fait la question, pour résumer, c'est celle-ci: pourquoi a-t-on tant de mal à distinguer les vrais bad guys des faux bad guys ? Pourquoi de surcroit notre soit disant instinct féminin nous fait-il immanquablement pencher pour le mauvais, celui qui nous fera VRAIMENT du mal ?
Je dis ça, moi, je dis rien en fait. Parce qu'il se trouve qu'il y a dix ans, après avoir additionné les pires mauvais choix - même que s'il y avait eu un concours du mauvais choix j'aurais raflé toutes les médailles - , j'ai fini par tomber raide du vrai good guy. Le genre de good guy qui n'a même jamais essayé d'avoir l'air bad histoire de paraitre sexy. Et vous savez quoi ? Je m'en félicite encore.
Alors si maman caro peut donner un conseil aux jeunes âmes égarées qui passent par là, c'est bien celui-ci: laissez tomber celui ou celle qui vous fait mal, vous ne vous en porterez que mieux...
Et sinon, vous, plutôt Terry ou plutôt Anthony ?...
EDIT: Je prie toutes celles qui sont trop jeunes pour avoir regardé un jour Candy de quitter immédiatement ces lieux, je viens de me prendre un gros gros gros coup de vieux d'un coup, là... Bon, non, je rigole, je vous aime, les jeunes. C'est juste que bon, Candy, merde, ça remonte pas si loin... si ? Si, en effet, quand j'y pense, ça remonte à... ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
A part ça, Lodie, tu as raison, honte sur moi, c'est pas Amy, mais Mellie. Shame shame shame...
Bruxelles...
Aujourd'hui je suis à Bruxelles. J'y aime les frites, la bière, la Grand-place, la façon d'appuyer sur les "R", la lumière, le rouge brique de certaines facades qui me rappelle que je suis au nord même si ce nord n'est qu'à une heure et demi de Paris.
J'y aime aussi son quartier des Marolles truffé d'antiquaires, ce café au coin de la place du marché au carreau où l'on chante des chansons de Jacques Brel en mangeant une soupe au potiron fumante. J'y aime encore tous les estaminets qui proposent des bières d'abbaye qui vous font oublier l'envie pour longtemps de boire une Kro...
J'aime Bruxelles parce que la première fois c'était avec l'homme. Et que la deuxième, j'étais trois depuis deux mois. Ce soir là on avait écouté Jeanne Moreau chanter et on s'était dit que si l'un des deux était une fille on l'appellerait Jeanne.
L'un des deux était une fille et on ne l'a pas appelée Jeanne... Comme quoi parfois on se dit des choses qu'on ne fait pas...
Allez à Bruxelles, c'est à une heure et demi de Paris et c'est encore bien plus que tout ça. Vraiment. Allez-y c'est un ordre. Mon ordre du vendredi.
Je t'aime mais c'est un secret...
Hier...
- Maman, maman, maman !
- Oui mon chéri ?
- Samedi prochain il y a le goûter de Noël à l'école.
- C'est super ça !
- Oui, et la surprise que je suis en train de te préparer depuis super longtemps, tu la verras à ce moment là.
- Ah, j'ai hâte !
- Mais faut rien dire, parce que c'est un secret, hein ?
- Ouh là, bien sûr, je ne sais rien, je n'entends rien. N'en parlons plus.
- Ben oui ce n'est pas drôle sinon. N'empêche que ce collier tu vas l'adorer.
- Eh mais attention, ne me dis rien, hein, je ne veux pas savoir moi.
- Ben non, je ne suis pas bête, je vais pas te le dire ce que c'est ton cadeau, puisque c'est une surprise.
- Ouf, j'ai eu peur que tu me le dise quand même.
Je sens que nous vivons le temps des derniers secrets jalousement gardés et pourtant éventés. Les dernières maladresses, les dernières bourdes enfantines. J'ai eu peur qu'il ne réalise sa gaffe, peur qu'il en soit triste. Et puis non, le collier s'en est allé dans un souffle, je n'ai pas entendu, d'ailleurs il n'a jamais rien dit...