S'approprier son corps...
"Le corps est la chose la plus difficile qui m'ait été donnée de m'approprier", a écrit Ségolène, que je salue en passant, à la suite d'un de mes posts. Cette phrase résonne en moi et trouve un écho profond. C'est exactement ça, le problème. D'aussi loin que je m'en souvienne, on ne m'a pas appris ça. Prendre possession de mon corps, le considérer comme un allié et non comme une banale enveloppe dont l'apparence ne compte pas.
L'esprit peut-il être sain si le corps ne l'est pas ? Je ne parle pas de kilos ou de beauté, mais d'une cohérence entre pensées et chair qui me semble décisive.
Je ne sais pas pourquoi, ou peut-être que si, mais cette réflexion me rappelle une nouvelle que j'avais écrite en cours de français au lycée. Premier texte ou presque, première histoire couchée sur le papier. Je vais essayer de m'en souvenir et de la réécrire ici. J'ai toujours regretté d'avoir perdu ce texte et l'exercice me parait intéressant: retrouver le fil et les mots nés il y a près de 20 ans.