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Pensées d'une ronde
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20 juillet 2006

Premières étreintes, un autre point de vue

Les premières étreintes, vues du point de vue de l'homme, enfin, de ce que j'imagine être son point de vue... Pour saisir toute l'extrème subtilité ;-) du propos, je conseille de lire au préalable ce billet,

"Allez, je me lance, je l'embrasse. Le cou, d'abord. En général, ça marche, le cou, non ? Ah, oui , ça a l'air de marcher. Oh là là, ses seins... Quelle poitrine ! Un peu lourde, comme j'aime. Une poitrine réconfortante, de femme. J'étais sûr que sa peau serait douce. Merde, je la sens qui se raidit. Je vais trop vite, je n'aurais pas dû arracher les boutons de son chemisier. Calme toi mon grand, calme toi, tu vas tout gâcher. En même temps, sa peau est si douce que j'ai envie de la caresser de partout. Allez, tu as raison ma belle, allonge-toi, on sera mieux. Pas moyen d'aller plus bas, merde. Si ça se trouve je ne lui plais pas. Mes poils. J'ai trop de poils, à tous les coups c'est ça qui la bloque. C'est bien ma veine, je tombe sur une fille qui n'aime pas les hommes velus. Pourtant je n'en ai pas beaucoup en même temps. C'est peut-être ça, en fait je n'en ai pas assez. Manque de virilité. A tous les coups.

Voilà qu'elle me demande à boire. Vite, vite, pourvu que cette pause ne me fasse pas perdre mes moyens. La cata. Le mec qui se ratatine le premier soir. Sûr que là, je ne la reverrai pas. Allez, hop hop hop, je remonte. Ouah, elle est nue sous les draps. Pfiou... Pas de risque que je me ramollise. Ses épaules sont rondes, je les croquerais.

J'y crois pas, elle a à peine bu. Bon, n'y pense pas, reste concentré. Ah bon, pas sur moi ? Dommage, j'aurais pu la regarder en même temps, ne pas en perdre une miette.

Je pourrais au moins enlever ce drap, non ? Non ? Ah, pas de chance, je suis tombé sur une frileuse. En même temps, elle n'a pas froid aux yeux... Bon, allez, je prends les choses en main. Baisse la garde chérie, laisse moi venir.

Un jour, je lui dirai que sous les draps je les vois aussi ses bourrelets. Un jour, je lui dirai que je les aime aussi. Un jour, j'espère.

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Commentaires
W
émotions, éclats de rire, retournements inattendus de situation! ouwaou! on est jamais déçu quand on passe par ici! moi j'adore caroline, et maintenant, je suis aussi fan de son homme! ;o))
C
Coumarine, quand viens-tu ? Envoie moi un mail si tu souhaites que nous nous voyions. Ce serait un grand plaisir. Mais je pars le 3 août... Tu me fais rougir, tu sais...<br /> <br /> Angé, ne le flatte pas trop, l'homme, après il se la pète, comme dirait mon fils ! Et, non, je crains qu'il ne soit pas très objectif...<br /> <br /> Dorothée, je crois que c'est la première fois, non ? Alors si c'est le cas, bienvenue. Merci pour ces compliments, ils me vont droit au coeur.<br /> <br /> Ben alors, dragibus, t'as trop bu ? ;) C'est passé j'espère ! La phrase que tu cites, en effet, je l'adore, je la prends et je la garde. Merci pour ces mots offerts...
D
Je trouve très joli la manière dont tu abordes les choses, avec audace et dérision. J'aime beaucoup.Bravo!
D
je m'excuse, j'ai le hoquet (!!!!) et (c'est pas des blagues :) ça m'a fait poster deux fois mon commentaire avec une faute de frappe dans le premier pour cause de sursaut non contrôlé :)
D
L'autre fois, en me baladant au hasard sur un blog, j'ai lu une phrase qui devrait te plaire : son auteure disait (à peu près) "il ne peut y avoir de plaisir de la chair sans chaire"...
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