Incivilités
Bon, je suis une râleuse. Je crois que désormais c'est un fait acquis, pas la peine de tenter de changer quoi que ce soit à cette réputation totalement méritée. Mais quand même, je vous le demande, comment ne pas avoir envie de sortir de ses gonds, voire de carrément se permettre un bon petit coup à la zidane, quand...
- Quand la dame de l'immeuble d'à côté fait pisser consciencieusement et quotidiennement son chien sur la porte du square d'en bas ?
- Quand la dite dame à qui je finis par faire remarquer le plus calmement possible que mes enfants posaient la main tous les jours sur le pipi de son chien me répond: "Qu'est-ce que t'as connasse, tu devrais être bien contente qu'il te pisse pas dessus"...
- Quand dans un métro surbondé au moins trois types de tous âges et de toute origine sociale vous infligent un medley de leur répertoire d'I-Pod alors que vous ne leur avez RIEN demandé ?
- Quand pour une course de 12 euros vous avez l'audace de tendre un billet de 20 au chauffeur de taxi et que celui-ci fait mine de vous mordre si vous ne trouvez pas dans la seconde le compte juste ?
- Quand au passage piéton alors que le feu passe au rouge, vous voyez les voitures accélérer ostensiblement avec l'intention manifeste de vous rouler dessus?
- Quand, dans un train, au moindre pleur de votre enfant vous entendez dix soupirs bien appuyés censés vous faire comprendre qu'il y a quelqu'un de trop dans ce wagon ?
- Quand vous constatez qu'au corner "Comptoir des chiffonniers" d'un grand magasin parisien ils n'ont toujours pas enlevé l'affichette qui prévient l'aimable clientèle "que seules les tailles 36, 38 et 40 sont en rayon" et que "pour les tailles 42, VOIRE 44", on est prié de s'adresser à la vendeuse ?
Etc etc etc...
Il y a des jours où la somme de ces petites incivilités pèse un peu lourd, non ? En tout cas, moi, y'a des jours où ces agressions à première vue minimes me paraissent être d'une violence insurmontable.
Besoin de vacances, sûrement...