The bad guy
Après avoir lu vos commentaires sur mon petit déjeuner avec Jean-Louis et après avoir vu - encore - un épisode de cette horriblement addictive série américaine qu'est Greys anatomy, je me pose cette question: pour quoi les "bad guys" nous font-ils craquer ?
Non parce que bon, vous êtes unanimes, Jean-Louis M est un sale type arrogant, imbuvable, rustre et probablement extrèmement infidèle. Mais vous êtes également unanimes, il est à tomber, avec ses yeux lagon, sa voix qui sent le sexe et ses cheveux sales.
Pourquoi ? Pourquoi c'est toujours la même histoire ?
Pourquoi le Docteur Shepperd - désolée pour ceusses et celles qui ne savent toujours pas qui est Mc Dreamy alias Docteur Mamour, je ne peux rien pour vous ou plutôt si, allez à la Fnac, la première saison est en vente - nous plait-il autant alors qu'il est évident que c'est lui aussi un sale type ? Pas comme l'autre Auvergnat, non, piiiiiiire, même. Oui, pire parce qu'il a la perversité d'avoir l'air gentil !
Pourquoi faut-il atteindre un âge canonique pour enfin admettre qu'il est possible d'aimer sans souffrir ?
Pourquoi même cette cruche de Candy hésite entre the dark Terry et le doux Antony ?
Enfin, en même temps, il faut reconnaitre qu'Antony était sacrément chiant, non ? En plus, il n'était jamais là, toujours en haut de sa colline, à jouer du bignou pendant que cette pauvre Candy n'en finissait par d'avoir des malheurs... Finalement, de Terry ou d'Anthony, je me demande lequel était le vrai bad guy.
Quand on y pense, c'est toujours la même histoire. Prenez Rhett Buttler. Ce soit-disant grand salaud devant l'éternel n'hésite pas une seconde à épouser Scarlett. Pendant ce temps là, en revanche, l'autre chiffe molle d'Ashley - officiellement le good guy - qui est infichu de réaliser que c'est Amy qu'il aime et pas cette peste de Scarlett, laisse cette dernière se consummer d'amour pour lui. Preuve qu'il faut faire très attention, le méchant n'est pas toujours celui qu'on croit. Parfois il a des habits de gentil. On en revient à ce cher docteur Shepperd et la boucle est bouclée...
Bref, je suis un peu confuse, là. En fait la question, pour résumer, c'est celle-ci: pourquoi a-t-on tant de mal à distinguer les vrais bad guys des faux bad guys ? Pourquoi de surcroit notre soit disant instinct féminin nous fait-il immanquablement pencher pour le mauvais, celui qui nous fera VRAIMENT du mal ?
Je dis ça, moi, je dis rien en fait. Parce qu'il se trouve qu'il y a dix ans, après avoir additionné les pires mauvais choix - même que s'il y avait eu un concours du mauvais choix j'aurais raflé toutes les médailles - , j'ai fini par tomber raide du vrai good guy. Le genre de good guy qui n'a même jamais essayé d'avoir l'air bad histoire de paraitre sexy. Et vous savez quoi ? Je m'en félicite encore.
Alors si maman caro peut donner un conseil aux jeunes âmes égarées qui passent par là, c'est bien celui-ci: laissez tomber celui ou celle qui vous fait mal, vous ne vous en porterez que mieux...
Et sinon, vous, plutôt Terry ou plutôt Anthony ?...
EDIT: Je prie toutes celles qui sont trop jeunes pour avoir regardé un jour Candy de quitter immédiatement ces lieux, je viens de me prendre un gros gros gros coup de vieux d'un coup, là... Bon, non, je rigole, je vous aime, les jeunes. C'est juste que bon, Candy, merde, ça remonte pas si loin... si ? Si, en effet, quand j'y pense, ça remonte à... ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
A part ça, Lodie, tu as raison, honte sur moi, c'est pas Amy, mais Mellie. Shame shame shame...